1 janvier 2013 2 01 /01 /janvier /2013 18:13

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Au mois de novembre dernier, l’académie de Créteil a officiellement lancé un portail INTERNET inédit dédié à l’Éducation à la Défense.

 

En suspendant la conscription, la loi du 28 octobre 1997 refondait les relations entre l’Éducation et la Défense nationales. Désormais, l’École de la République se voyait confier la tâche d’une Éducation et d’un enseignement de Défense obligatoires, afin de permettre le développement d’un Esprit de Défense, socle d’une résilience renouvelée, à un moment où le monde connaissait de profonds bouleversements et où les rapports entre la société française et ses forces armées se transformaient également de manière sensible.

 

Il était cependant difficile de faire émerger une telle éducation et un tel enseignement dans une institution scolaire restée longtemps fermée à l’Esprit de Défense. Réticences idéologiques et culturelles, absences de réflexion de fond, inexistence de pratiques pédagogiques spécifiques et concrètes, se conjugaient et rendaient particulièrement ardue toute volonté d’introduire une véritable Éducation à la Défense. Loi et protocoles existaient mais restaient largement méconnus, et l'Éducation à la Défense faisait l'objet d'un véritable tabou si ce n'est d'un ostracisme patent.

 

Aujourd'hui, et près de 15 ans après la promulgation de la loi de 1997, la situation est en train de changer. Les esprits s'ouvrent et il est désormais devenu plus naturel, et mieux accepté, de parler de Défense à l’École. Certes, on pourra toujours observer ici et là des combats d'arrière-garde et des réactions aussi archaïques qu'injustifiées, mais les programmes scolaires actuels ont donné une place tout à fait officielle à la Défense que ce soit en Éducation civique,  mais également en Histoire et en Géographie. Ces deux disciplines offrent, en effet, dans leurs programmes actuels de multiples occasions d’introduire auprès des élèves une véritable réflexion sur la géopolitique, la géostratégie, la géoéconomie, les tensions internationales, les guerres... Bref, tout ce qui se trouve aujourd'hui au coeur des problématiques d'une Défense globale, non plus définie comme exclusivement militaire. Cette Défense globale embrasse plus que jamais l'ensemble du champ de la citoyenneté, que ce soit à travers les questions de sécurité intérieure et civile ou celles liées à la Défense économique. On le voit, que ce soit en collège ou en lycée, et à la lumière d’une actualité qui nous  dit, quotidiennement, combien notre monde est dangereux et imprévisible, les professeurs disposent actuellement de nombreuses opportunités, qui mettront en échec les faux-semblants idéologiques et les oppositions aussi artificielles que fausses.

 

Cependant au-delà du discours officiel, il manquait une visibilité à cette Éducation à la Défense; un point d’appui qui permettrait aux professeurs de se lancer dans des actions pédagogiques reconnues et visibles, dont l’expérience pouvait être mutualisée. Faire connaître, coordonner, mutualiser, amorcer une synergie en la matière, voilà l’objectif que s’est donnée Anne-Marie HAZARD-TOURILLON, IA-IPR, déléguée du Recteur auprès du Trinôme de l’académie de Créteil et conseillère trinôme de l’IHEDN-ARP, en inspirant et en lançant un véritable portail académique d’Éducation à la Défense. Ce dernier fut réalisé par M. Nghia NGUYEN, professeur au Lycée Galilée, à partir d'une solide expérience préalable dans la blogosphère (cf. le blog "Défense et Démocratie") et au terme de plusieurs années de travail. Unique dans le paysage actuel des académies de France, le portail d'Éducation à la Défense a aussi bénéficié du concours technique du CRDP et du Directeur du CDDP de l'académie de Créteil, M. Bruno JONET. L'architecture du nouveau site est articulé en quatre grands ensembles:

 

Portail EDUC-DEF 2

1- Le premier ensemble est consacré au Trinôme de l’académie: qu’est-ce qu’un trinôme, quels en sont les acteurs et les missions? Une rubrique particulière relate l’actualité du Trinôme, notamment en matière de formation des enseignants relais Défense de l’académie.

 

2- Le deuxième ensemble est consacré à l’enseignement de Défense. On y trouvera le détail des programmes scolaires décliné sous l’angle de l’Éducation à la Défense de la 6e à la Terminale. Cette deuxième grande partie du portail présente également une mise en perspective historique de l’Éducation à la Défense au sein de l’Éducation nationale, ainsi que tout un ensemble de fiches de synthèse sur des problèmes généraux et techniques destinées à alimenter un véritable enseignement de Défense.

 

3- Le troisième ensemble du portail présente les actions pédagogiques réalisées par les relais Défense dans toute l’académie. Du primaire au lycée, les professeurs et les établissements sont invités à mettre en ligne leurs travaux autour de cinq thèmes: l’Histoire et la Mémoire, la connaissance de la Défense, le soutien de la Défense, l’Éducation à la citoyenneté et le dispositif des Classes de défense et de Sécurité Globales. Des fiches actions détaillant les projets pédagogiques, leurs évaluations, les préparations des professeurs sont téléchargeables. Elles faciliteront le travail de celles et ceux qui voudraient se lancer dans des actions pédagogiques similaires.

 

4- Le dernier grand ensemble du portail est consacré aux ressources sitographiques, bibliographiques et filmographiques nécessaires aux relais Défense, comme à toute autre personne désireuse d’entreprendre une action éducative et d’enseignement en matière de Défense. Site à part entière, cette partie du portail  est particulièrement riche, et elle offre entre autres des ressources musicales, un inventaire des musées et des lieux de mémoire académiques et nationaux, des témoignages et des conférences à télécharger...

 

Partant d’un constat de manque de visibilité de l’Éducation à la Défense sur le terrain, ce portail comble une lacune majeure et permet d’ores et déjà à tous les personnels relais Défense de l’académie de Créteil de diffuser et de partager des informations scientifiques et pédagogiques. Conçu comme une véritable plate-forme collaborative, il privilégie la qualité de contenus multimédias sous une forme illustrative agréable, qui en améliore sensiblement la convivialité. La nouvelle année ne pouvait débuter sous de meilleurs auspices avec le lancement et la présentation officielle de ce portail qui, désormais, fera date en faisant de l’académie de Créteil une académie pionnière en matière d’Éducation à la Défense.

 

Professeur relais Défense, webmaster du portail académique et rédacteur du blog "Défense et Démocratie", je profiterais donc de cette occasion pour présenter mes meilleurs voeux à la communauté de Défense - forces armées, de sécurité et de défense civile - qui reste la finalité de tout ce travail. Mes voeux iront ensuite vers la communauté éducative et, plus particulièrement, aux élèves du Lycée Galilée à qui je souhaite une excellente scolarité, ouverte et plus que jamais constructive.

 

Icône pdf 1Télécharger la carte de voeux de l'Enseignant Défense

 

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31 décembre 2012 1 31 /12 /décembre /2012 10:33

 

Pour la deuxième fois, des élèves du Lycée Galilée de Combs-la-Ville ont exprimé, cette année, la solidarité de la Nation envers les soldats qui passeront les fêtes de Noël en Afghanistan. Cette année 2012 a son importance car elle est celle qui marque la fin de l’engagement de nos forces armées dans ce pays d’Asie centrale, au terme d’une décennie de combats au cours desquels 88 de nos militaires sont tombés.

 

À l’échelle de l’histoire des guerres, 88 héros - et non 88 victimes - c’est peu sur une aussi longue durée. Notre pays a, en effet, connu des conflits bien plus meurtriers par le passé, et la prochaine commémoration du centenaire du déclenchement de la Première Guerre mondiale est là pour nous le rappeler. En revanche, c’est presque trop rapporté à une époque et une société où individualisme et hédonisme ont affaibli significativement la résilience et la cohésion de notre Nation.

 

En écrivant ces lettres à des soldats qu’ils ne connaîtront jamais, Axelle, Hugo, Laetitia, Martin, Morgane, et leurs camarades de 1ère ES1 et ES2, au retour d'une journée passée dans une unité de combat, ont voulu exprimer leur prise de conscience de la valeur de l’engagement, du sacrifice militaire et de sa transcendance. Au-delà de leurs convictions personnelles, c’est une reconnaissance, une marque d’empathie et un geste de civisme, qu’on pourra lire au travers de mots parfois maladroits mais justes. La spontanéité de ces lignes juvéniles ne fera pas mentir leur sincérité, bien au contraire.

 

Fait nouveau cette année, des élèves d’autres classes, non impliqués à l’origine dans cette action pédagogique, ont voulu participé à cette action. Témoignage scolaire, civique et humain particulièrement sensible, ce sont donc plus de cinquante lettres qui ont été écrites, et qui ont été envoyées en Afghanistan, via la poste militaire du 501e Régiment de chars de combat.

 

NB - Cet article est aussi en ligne sur le portail d'Éducation à la Défense de l'Académie de Créteil.

 

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Icône pdf 1

Élodie 1ES1

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Julien 1ES2

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Camille 1L (recto)

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Camille 1L (verso)

Icône pdf 1Sylvain 21

 

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Les couleurs du soutien aux soldats sont le ruban jaune aux États-Unis, le Bleuet de France dans notre pays et le ruban rouge au Canada


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24 décembre 2012 1 24 /12 /décembre /2012 10:27

 

Les forces armées américaines organisent chaque année, à l'approche des fêtes de Noël, l'opération "Toy drop" ou Randy Oler Memorial Operation Toy drop du nom du Sergeant 1st class Randall R. OLER (décédé le 20 avril 2004) qui en fut l'inspirateur. Ranger ayant servi dans les forces spéciales, Randy OLER eut l'idée d'organiser annuellement un lâcher de parachutistes dont l'objectif était de financer l'achat de jouets pour les enfants de familles défavorisées. La première opération Toy drop eut lieu en décembre 1998 à Fort Bragg, et le succès rencontré par le concept permit son renouvellement jusqu'à aujourd'hui, toujours à Fort Bragg (Caroline du Nord) mais également un peu partout dans le monde. À l'approche de Noël, les soldats offrent des jouets en échange de billets de loterie qui, pour les chanceux, leur permettra de réaliser un saut en parachute. Exercice de saut non opérationnel mais impliquant plusieurs centaines de parachutistes, Toy drop est aussi une opération internationale ouverte à d'autres militaires de nations alliées, et qui permet d'obtenir des brevets parachutistes militaires étrangers. L'opération est interarmée, mobilisant l'Army, l'Air Force mais aussi la Navy et l'USMC, ainsi que des agences civiles d'aide sociale. Les sauts sont réalisés devant un public qui, du coup, participe aussi au financement des cadeaux qui seront distribués aux enfants de la communauté militaire locale.

 

C'est sur cette dernière présentation de l'année 2012, que notre blog souhaitera un très joyeux Noël à nos forces armées mais aussi à celles en charge de notre sécurité intérieure, civile et économique. Un très joyeux Noël également à la communauté éducative du Lycée Galilée et à nos fidèles lecteurs.

 

Parachutistes.jpg

Parachutistes américains lors d'une opération Toy drop

 

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Christmas tree

 


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9 décembre 2012 7 09 /12 /décembre /2012 19:29

Afghanistan-Repatriation-Memorial.png

 

Le 10 novembre 2012, a été inauguré dans la ville de Trenton (province de l’Ontario) l’Afghanistan Repatriation Memorial. Il s’agit d’un mémorial officiel érigé en hommage aux 158 soldats canadiens tombés en Afghanistan depuis 2001.

 

La ville de Trenton n’a pas été choisie au hasard. C’est dans cette localité située sur les rives du Lac Ontario que se trouve, en effet, l’une des bases les plus importantes de la Royal Canadian Air Force (RCAF), abritant la 8 Wing. C’est cette base aérienne qui accueille, de retour d’Afghanistan, les corps des militaires tués. Partant elle fait de Trenton le point de départ de la “Heroes highway”, c’est-à-dire cette portion de l’autoroute 401 ainsi nommée depuis 2007 pour être empruntée par les convois rapatriant les corps des soldats. De Trenton à Toronto, les Canadiens ont ainsi pris la triste habitude, depuis des années, de venir saluer le long de cette autoroute le dernier passage de leurs héros. Ce qu’en France, nous faisons sur la seule distance que représente le Pont Alexandre III à Paris de manière bien plus fugitive.

 

Autre fait important, l’Afghanistan Repatriation Memorial – dont l’inauguration a rassemblé plus de 2000 personnes - n’a pas été financé par l’État canadien mais par des dons privés à hauteur de 1,2 millions $. Cette place que la société canadienne fait à ses soldats, et l’hommage qu’elle leur rend, devrait interroger une société française où dans le meilleur des cas l’indifférence envers les forces armées reste l’attitude générale convenue. Voire, une société où la question d’un espace public dédié aux militaires tués en Afghanistan peut encore déclencher des réactions aussi archaïques qu’indignes. Ainsi, avons-nous tous en mémoire l’opposition du Conseil municipal de Paris (PS/EELV) à ce genre d'initiative en octobre dernier.

 

Au pays où l’on a jamais autant parlé du “lien Armée-Nation” - peut-être pour mieux le vider de sa substance -, et où l’on préfère au mieux commémorer la mémoire des guerres anciennes, on oublie qu’il existe un présent où l’urgence de la réflexion comme de l’action, l’importance de la reconnaissance et de son témoignage, comptent mutatis mutandis autant que celles de 1914 ou de 1939. Il ne s’agit pas d’opposer le présent au passé et inversement, mais là où notre pays s’agite trop souvent dans ses “passions tristes”, aurait dit SPINOZA, les Canadiens nous montrent qu’il est possible de vivre le présent réconcilié avec soi-même, alors que le conflit afghan n’est pas encore achevé.

  Sarah-KELLER.jpg

Sarah KELLER embrasse le nom de son époux, le Caporal Bryce KELLER, tombé en Afghanistan le 3 août 2006


Drapeau canadien

NB - En coupant les autres players, les lecteurs pourront écouter ci-dessous l'hymne national canadien "Ô Canada!" et "Abide with me".

 

 

 

HOMMAGES

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30 novembre 2012 5 30 /11 /novembre /2012 14:49

 

AMX-Leclerc.jpg

Les élèves de la 1ère ES2 découvre le char de combat AMX Leclerc

 

Le jeudi 29 novembre 2012, le Lycée Galilée organisait une nouvelle visite au 501e Régiment de Chars de combat de Mourmelon (501e RCC). Action pédagogique annuelle désormais bien rodée, 50 lycéens de 1ère ES (1) encadrés par M. Nghia NGUYEN et Melle Aurore GILLET, tous deux professeurs relais Défense (2), ainsi que Mme Sophie CRISPO, CPE, et Mme Laurence DELY, infirmière scolaire, ont vécu une immersion d’une journée dans une unité de combat située à un peu plus de deux heures de route de leur établissement.

 

Pris en main, dès leur arrivée, par l’Adjudant-chef Patrick GOUJON, les élèves ont pu découvrir le char de combat AMX Leclerc en présentation dynamique avec, notamment, une spectaculaire manoeuvre de freinage. En dépit d’une température bien froide, qui a pu leur faire comprendre les caractérisitiques de “rusticité” et de vie en extérieur de l’engagement militaire, les lycéens et les lycéennes ont suivi avec le plus grand intérêt la présentation de l’engin blindé par son équipage, avant de s’essayer au système de simulateur de tir canon NEXTER/THALES. La visite de la zone technique du Quartier Delestraint fut, par la suite, une occasion également unique pour eux de découvrir les principaux véhicules blindés à roues de l’Armée de Terre: le VBL, le VAB et le VBCI.

 

Flora-et-Quentin.jpgExplication du tir canon à partir d'un simulateur

Seance-pompes.jpgMise dans l'ambiance pour les volontaires... Par cet exercice physique inattendu (le froid en plus...), le MDL PODLAZIEWIEZ expliquait l'exigence physique du métier de militaire

1ES1.jpgL'intérêt des lycéens devant les démonstrations dynamiques ne s'est pas démenti

 

La table ronde organisée avec des personnels ayant tous participé à des opérations extérieures (OPEX), notamment en Afghanistan, permit d’aborder le deuxième volet de l’action pédagogique destiné - après la découverte des matériels (3) – à faire comprendre aux jeunes la réalité de l’engagement militaire. En partant de leur situation personnelle, et avec des mots aussi naturels que justes, l’Adjudant-chef GOUJON, le Maréchal des logis-chef Gaëtan PLANQUETTE et le Maréchal des logis Romain PODLAZIEWIEZ ont répondu à de nombreuses questions qui portaient sur les caractéristiques de leur métier, ses exigences physiques mais aussi mentales et morales, leurs expériences, leurs peurs, la gestion de leur vie familiale… Ce fut un moment particulièrement fort, qui permit aux lycéens - avec la visite d’une compagnie (chambres, bureaux, locaux communs) - de se faire une idée de la vie et du quotidien d’un soldat.

 

Cette rencontre entre la communauté éducative et celle de Défense se termina sur un parcours d’obstacles (4). Représentative de ce qu’un combattant pourrait rencontrer sur le terrain, à travers 20 obstacles échelonnés sur 500 mètres, cette dernière présentation soulignait l’exigence physique permanente, et dans la durée, pour tout militaire. Une culture du goût de l’effort et de l’endurance destinée à préparer nos soldats à affronter des situations exceptionnelles à n’importe quel moment.

 

À l’issue de cette journée exceptionnelle, et au nom de sa Proviseure Madame Marie-Martine SALLES, l’Enseignant Défense du Lycée Galilée remit au Colonel Emmanuel CHARPY, Chef de corps du 501e RCC, un encadrement photographique multivues dédicacé, rappelant le passage d’autres lycéens au régiment l’année précédente.

 

(1) Dans cet effectif étaient aussi présents d’autres élèves du lycée ayant fait part de leur intérêt à venir se joindre à cette rencontre.

(2) Enseignante d’Anglais, Melle Aurore GILLET est aussi le relais Défense du Collège Robert DOISNEAU de Montrouge. Le lundi 26 novembre dernier, elle emmena une de ses classes aider les bénévoles de l'association Solidarité Défense pour confectionner les colis de Noël pour les soldats.

(3) Partie concrète et la plus stimulante pour les élèves, la présentation comme la manipulation des matériels et des armements a aussi pour objectif de leur faire comprendre la dimension technique et le coût nécessaire de la Défense d’aujourd’hui.

(4) C’est ainsi que l’on appelle de nos jours l’ancien “parcours du combattant” même si la nature des épreuves physiques, elle, n’a pas changé.

 

Char-Panther.jpg

D'un atelier à un autre, les lycéens ont pu observer de nombreux modèles de chars anciens exposés dans le Quartier Delestraint. Ici, un char allemand Panther de la Deuxième Guerre mondiale, dont l'enduit antimagnétique Zimmerit est encore nettement visible sur le blindage

 

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27 novembre 2012 2 27 /11 /novembre /2012 06:28

Midway"First hit at Midway" par Paul RENDEL

 

1942-2012. La Deuxième Guerre mondiale entre dans sa troisième année. Le conflit est désormais planétaire. On se bat sur presque tous les continents: en Europe, en Afrique, en Asie, en Océanie. Mers et océans deviennent de véritables champs de bataille qui s’étendent “au-delà de l’horizon” avec le développement sans précédent du combat aéronaval. Après une période de brutales conquêtes, les puissances de l’Axe se heurtent à un raidissement allié sur tous les fronts. 1942 est une année en suspens où de grandes batailles terrestres et aérovanales sont livrées. Le monde retient son souffle: l’Axe est-il sur le point de l’emporter ou assiste t-on au début du redressement allié?


Il y a 70 ans, le 27 novembre 1942, la Flotte de guerre française se sabordait en rade de Toulon afin de ne pas tomber entre les mains des Allemands.

 

La Royale de l’entre-deux-guerre est l’une des plus belles marine de guerre de son époque. Lorsque la guerre éclate, elle a certes raté l’étape du porte-avions (nonobstant la tentative de transformation du Béarn) mais elle se présente comme un ensemble moderne et incontournable dans le rapport de force naval. La défaite de 1940 neutralise cette marine et en fait un enjeu entre Britanniques et Allemands. Hormis l’intégration d’unités modernes tel le cuirassé Dunkerque, la mainmise sur la Flotte française présentait un avantage stratégique indéniable pour les belligérants. Pour Londres, il s’agissait de neutraliser une force de combat encore dangereuse. Pour Berlin, c’était gagner une flotte de surface que l’Allemagne n’avait pas encore eu le temps de construire, et qui pouvait immédiatement peser dans le rapport de force avec l’Angleterre.

 

Cette dernière ne s’y trompait pas et, dès 1940, elle exerce une forte pression sur les autorités françaises, saisissant des bâtiments aux Antilles et allant jusqu’à détruire une partie de l’escadre de Méditerranée dans la rade de Mers-el-Kébir (opération Catapult du 3 juillet 1940). Cette destruction provoqua un vif ressentiment au sein de la Royale et n’aida pas - par le sentiment anti-anglais qu’elle suscita - à clarifier la position des autorités politiques et militaires françaises à l’endroit de la Flotte.

 

C’est Adolf HITLER qui, finalement, précipita les événements en faisant envahir la Zone libre le 11 novembre 1942 (opération Attila), en réaction au débarquement allié en Afrique du Nord (opération Torch). La Wehrmacht se rapproche donc dangereusement de la Flotte française alors concentrée à Toulon, et placée sous le commandement de l’Amiral Jean de LABORDE. Ce dernier particulièrement hostile à l’Angleterre et ayant empêché le ralliement de ses bâtiments au camp allié, ne peut cependant laisser l’armée allemande s’emparer des bâtiments à quai. Alors que le premiers véhicules allemands pénètrent dans Toulon, l’Amiral de LABORDE ordonne le sabordage de la Flotte le 27 novembre 1942. Plus de 50 bâtiments de guerre moderne (220 000 tonnes) sont coulés dans la rade sans avoir combattu. 5 sous-marins parviennent à s’échapper mais 3 seulement rejoindront la Grande-Bretagne.


La Royale ne servira ni l’Occupant ni l’ennemi héréditaire dans l’esprit de l’Amiral de LABORDE. Le sabordage est cependant un terrible gâchis qui voit disparaître plus de la moitié de la Flotte. Au lendemain du conflit, la Marine française ne représente plus grand chose. Alors que le conflit indochinois s’allume, elle est sinistrée, vieillissante et sans moyens, plus que jamais dépendante du soutien britannique et américain. Pire, elle a raté toutes les révolutions technologiques et navales du conflit.

 

Toulon 1942Un Panzer IV et son équipage dans le port de Toulon (source - Bundesarchiv)

 

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26 novembre 2012 1 26 /11 /novembre /2012 07:29

 

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19 novembre 2012 1 19 /11 /novembre /2012 07:55

Midway"First hit at Midway" par Paul RENDEL

 

1942-2012. La Deuxième Guerre mondiale entre dans sa troisième année. Le conflit est désormais planétaire. On se bat sur presque tous les continents: en Europe, en Afrique, en Asie, en Océanie. Mers et océans deviennent de véritables champs de bataille qui s’étendent “au-delà de l’horizon” avec le développement sans précédent du combat aéronaval. Après une période de brutales conquêtes, les puissances de l’Axe se heurtent à un raidissement allié sur tous les fronts. 1942 est une année en suspens où de grandes batailles terrestres et aérovanales sont livrées. Le monde retient son souffle: l’Axe est-il sur le point de l’emporter ou assiste t-on au début du redressement allié?

 

Il y a 70 ans, le 19 novembre 1942, après plusieurs mois d’une bataille particulièrement meurtrière dans la ville même de Stalingrad, l’Armée Rouge commandée par le Général Gueorgui JOUKOV lance une vaste offensive à partir du Don. L’objectif de cette offensive - nom de code "Uranus" - est d’encercler la VIe armée allemande dans la ville, ce qui sera fait quelques jours plus tard avec la prise du pont de Kalatch situé à 80 km sur les arrières des lignes allemandes.

 

Avec l’opération Uranus, les Soviétiques reprennent nettement l’initiative stratégique à Stalingrad. Frappant le point faible du dispositif allemand, à savoir la partie du front tenue par des unités italiennes et roumaines mal équipées en artillerie et en moyens antichars et d’une valeur combative insuffisante, cette offensive de grande ampleur marque le tournant de la bataille de Stalingrad.

 

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Drapeau URSS 1

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13 novembre 2012 2 13 /11 /novembre /2012 16:48

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Le Colonel Yvan GOURIOU, chef de corps du 27e BCA 

 

Le jeudi 8 novembre 2012, le Colonel Yvan GOURIOU, chef de corps du 27e Bataillon de Chasseurs Alpins (BCA) (1) et commandant du GTIA Tiger en Afghanistan, invitait une trentaine de personnalités au sein de son unité afin de les remercier du soutien apporté à ses soldats durant leur séjour en Kapisa (2): élus, présidents d’associations, journalistes, correspondants Défense, professeurs… L’enseignant Défense du Lycée Galilée comptait parmi ces diverses personnalités, représentant la quarantaine d’élèves qui, l’année dernière, avaient écrit des lettres aux soldats à l’occasion des fêtes de Noël.

 

Accueillis en matinée par le Lieutenant Annelise BAILLY, officier communication de l’unité, les invités se sont vus proposer un programme d’activité particulièrement intéressant qui, dans un premier temps, consista en une présentation générale de l’unité et de son engagement en Afghanistan.

 

Saint-Cyrien, le Colonel GOURIOU, 45 ans, est marié et père de deux enfants. Il est aujourd’hui le chef de corps d’un régiment dans lequel il a commencé sa carrière comme lieutenant et capitaine. Le 27e BCA est l’une des unités de combat constituant la 27e Brigade d’Infanterie de Montagne (BIM), aux côtés du 13e BCA de Chambéry, du 7e BCA de Bourg-Saint-Maurice, du 4e Régiment de Chasseurs de Gap, du 93e RAM de Varces et du 2e REG de Saint-Chrystol. Les 1150 personnels du 27e BCA - dont 750 militaires du rang (3) - sont logés au Quartier Tom Morel situé sur la commune de Cran-Gevrier dans la banlieue d’Annecy. Le cadre montagnard du site indique d’emblée les conditions d’engagement pour lesquelles ces soldats sont entraînés. Tout en gardant leur vocation première - à savoir le combat d’infanterie à pied - les chasseurs alpins doivent en plus affronter la pente et des conditions climatiques extrêmes.

 

Poste-de-tir-Milan.jpg

Présentation d'un poste de tir missile Milan

 

Ces rudes combattants ne pouvaient mieux être pressentis pour affronter le cadre et les rigueurs du théâtre d’opération afghan, dont le Colonel GOURIOU affirme qu’ils lui rappellent la partie méridionale du massif alpin. Dans un exposé d’une grande clarté pédagogique, l’officier commandant le 27e BCA décrivit ainsi l’engagement de ses hommes en Kapisa et en Surobi, une province et un district sous responsabilité française jusqu’à aujourd’hui. Le centre de gravité du BG Tiger était situé sur la Forward Operating Base (FOB) de Tagab ayant pour mission de sécuriser l’axe Vermont, une route d’une soixantaine de kilomètres filant à l’est et au nord de Kaboul, et reliant la FOB de Tora au sud à la base aérienne américaine de Bagram au nord.

 

L’espace sur lequel le BG Tiger devait veiller est géographiquement réduit: à peu près 50 km sur 35, soit une surface de 1800 km2 environ dont la frange orientale correspond à de la très haute montagne avec des altitudes supérieures à 3000 mètres. La FOB de Tagab est située en face de deux vallées à fond plat, qui débouchent perpendiculairement à la vallée de Tagab dans laquelle se situe la route Vermont: la vallée d’Alasay au nord et celle de Bedraou au sud. Cette géographie de hauts sommets et de vallées ne dépaysaient pas les Alpins du Colonel GOURIOU. L’environnement militaire était en revanche beaucoup plus sensible avec une vallée d’Alasay située à seulement 2 km de la FOB et contrôlée à 50% par l’insurrection, et une vallée de Bedraou située à 5 km et contrôlée à 100% par les insurgés... La situation militaire du BG Tiger était d’autant plus délicate, que la FOB de Tagab se situe également sur une ligne de fracture ethnique et économique, traduisant une rivalité ancestrale entre Tadjiks au nord et Pashtouns au sud (4).

 

Groupe-de-combat.jpg

 

L’ennemi que les chasseurs alpins du 27e BCA durent affronter, était à la fois omniprésent et très proche. La zone dangereuse commençait à seulement 1700 m de la sortie de la FOB, ce qui nécessitait une veille permanente rendue possible grâce à l’emploi d’un ballon d’observation. Sveltes ou trapus, adolescents ou quadragénaires, les insurgés observés et combattus par les hommes du BG Tiger sont avant tout décrits comme rustiques: “entre la charia et la charrue”. Leur objectif stratégique reste simple: saper l'autorité du gouvernement légal d’Hamid KARZAÏ en affaiblissant les forces de sécurité gouvernementales, en obtenant le départ de la coalition occidentale et en s'assurant le contrôle de la population. Pour les insurgés pashtouns, il s'agit aussi de préparer le rapport de force le plus favorable face aux autres ethnies pour l’après 2014. Les insurgés bénéficient de la connaissance du terrain. Ils sont bien informés, organisés et réactifs.

 

Le Colonel GOURIOU apporte, cependant, d’importantes nuances qui, malheureusement, sont trop souvent passées sous silence. Ainsi, l’organisation des insurgés se rapprochent bien plus de celle de bandes criminelles que de véritables unités au sens militaire du terme. Ils mènent une guerre de basse intensité où il leur est plus important de maintenir la pression sur l’adversaire que de le vaincre militairement. Par ailleurs, dans toutes les confrontations avec les Français, ils ont le dessous et leurs pertes sont bien plus lourdes qu'elles ne le sont rapportées dans les médias. En clair, s'ils disposent de l'initiative stratégique - puisqu'ils jouent le temps contre la coalition occidentale -, ils n'ont pas la supériorité tactique. Cela étant, cette situation - supériorité tactique mais échec ou semi-échec stratégique - pose la question cruciale de la capacité de l'Occident à gagner une guerre de ce type de nos jours.

 

Groupe-de-combat-2.jpg

Le groupe de combat d'infanterie

 

La valeur des combattants français est indéniable nonobstant une faiblesse numérique qui leur interdisait la reprise du contrôle des vallées d’Alasay et de Bedraou (5). Cette valeur va de pair avec le soutien américain sur lequel l'ancien commandant du GTIA Tiger ne tarit pas d’éloges. Pour l’officier  - qui parle des soldats américains comme de véritables “frères d’armes” -, ce fut “un honneur de combattre à leurs côtés”. Courageux, aussi bien formés et entraînés que les combattants français, remarquablement professionnels et ayant foi en leur mission, les Américains ont à plusieurs reprises protégés et sauvés des soldats du BG Tiger. Leur soutien héliporté et aérien, comme leur puissance de feu, furent inestimables.

 

Suite à cet exposé particulièrement riche, les invités purent visiter les locaux du régiment se faisant ainsi une idée plus précise de la vie quotidienne d’un jeune engagé dans l’Armée de Terre d’aujourd’hui. La visite se poursuivit par une démonstration de parcours d’obstacles réalisée par un groupe de soldats. Ces derniers parcourant une distance de 500 m semée d’une vingtaine d’obstacles hauts, bas et profonds (aire de ramper, mur d’assaut, fosse, mur d’escalade…).


Pour finir, un groupe de combat entièrement équipé fut présenté. Du sergent au soldat en passant par les tireurs de haute précision et les pilotes de VHM LOG et de VAB à tourelle téléopérée, chacun présenta son équipement et son armement. Ce fut un moment privilégié où il fut possible d’essayer une partie de l’équipement et, surtout, de se rendre compte de son poids. Plus qu’une protection balistique, le gilet pare-balles - déjà très lourd (12 kg) du fait de l’ajout de quatre plaques de céramique – joue aussi le rôle de veste d’assaut en permettant l’emport de 8 chargeurs de munitions en plus de grenades, d’une radio et d’autres équipements. Le casque s’est également sensiblement alourdi avec l’ajout d’un système de vision nocturne et d’un écouteur. Quant au fusil d’assaut FAMAS, il n'a plus la simplicité du modèle d'origine, intègrant un système de rails qui permet de fixer une lunette et une poignée de compensation de tir en plus du système d’aide à la visée pirat. L’ensemble (6) est  au final très lourd à porter y compris pour un homme entraîné, et l’on imagine d'emblée les efforts que réclament une simple progression en tout terrain, la moindre ascension de pente, le moindre passage d’obstacle

 

FRF2.jpg

Deux tireurs d'élite en ghillie suit - dont un en version neige - étaient également présentés avec comme armement les fusils FRF2 et Hécate II

 

Journée enrichissante, cette visite du 27e BCA fut aussi l’occasion de rencontrer d’autres acteurs de l’Éducation à la Défense, notamment M. Guillaume YOUT, professeur agrégé d’Histoire en collège à la Roche-sur-Foron. Également impliqué dans l’Éducation et l’enseignement de Défense, M. YOUT connaît bien le régiment du Colonel GOURIOU avec lequel il a déjà mené plusieurs actions pédagogiques, bien relayées dans les médias locaux.

 

(1) Le terme “Bataillon” est ici synonyme de régiment.

(2) Le GTIA (ou Battle Group) Tiger, principalement armé par le 27e BCA, a succédé au GTIA Raptor en novembre 2011 avant d’être relevé par le GTIA Acier en mai 2012.

(3) 80% de ces militaires du rang résident effectivement au Quartier Tom Morel. Leur âge moyen est de 23 ans pour un contrat d'une durée moyenne de 5 ans.

(4) Le nord de la Kapisa correspond à un peuplement Tadjik à 80%. Il reste une région plus développée que le sud comme en témoigne le réseau électrique qui disparaît en Surobi. La conquête soviétique n’avait pu aller au-delà de la vallée de Tagab et, aujourd’hui, la présence occidentale avive dans cette région le clivage historique entre Tadjiks et Pashtouns (majoritaires dans la partie sud).

(5) Si le 27e BCA n’a enregistré aucun KIA (Killed In Action) sous le commandement du Colonel GOURIOU, d’autres unités du BG Tiger (notamment les 17e REG, 2e REG et 93e RAM) ont en revanche subi plusieurs pertes.

(6) À cette tenue de combat, il faut ajouter un sac portant le couchage, les vivres ainsi que des munitions supplémentaires…

 

Monument-aux-morts.jpgLe monument aux morts du 27e BCA. L'unité à perdu le Caporal-chef Nicolas BELDA en vallée d'Alasay le 14 mars 2009

Insigne 27e BCA

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11 novembre 2012 7 11 /11 /novembre /2012 16:56

Dimanche-12-novembre-2012.jpg

 

Ce dimanche voyait la commémoration de l'armistice qui, il y a 94 ans, faisait taire les canons dans une Europe ravagée. Notre pays avait chèrement payé sa victoire sur l'Allemagne avec plus de 1,4 millions d'hommes tués en un peu plus de quatre années de conflit. La France se couvrait alors de monuments aux morts. Encore aujourd'hui, dans la plupart des communes, la liste des soldats tombés entre 1914 et 1918 demeure la plus longue aux côtés des listes des conflits ultérieurs. Le mémorial de Combs-la-Ville ne fait pas exception, et il fallut de longues minutes au Général (2S) AUZANNEAU, ainsi qu'à une collégienne, pour égrener les noms et prénoms des Combs-la-Villais tombés lors de ce premier conflit mondial. Plus de temps qu'il n'en fallut pour citer les morts réunis de la Deuxième Guerre mondiale, de la Guerre d'Indochine et de la Guerre d'Algérie.

 

La commémoration du 11 novembre ne peut, cependant, plus se limiter à la seule guerre qui s'ouvre en 1914 et se termine en 1918. Elle est désormais l'hommage de la Nation rendu à tous ses soldats tombés - "Morts pour la France" - dans les guerres du XXe et de ce début de XXIe siècle. Et celles qui malheureusement surviendront encore après. Cette mise en perspective implique plus que jamais les jeunes générations sur lesquelles reposent la responsabilité future de la conduite des affaires du monde. À cette occasion, le Lycée Galilée a, une fois de plus, témoigné de cette conscience reliant le passé au présent. Virginie, Emma, Lise et Yassin, élèves du CVL pour qui c'était la première participation à ce genre de manifestation civique, ont ainsi participé à la cérémonie de ce 11 novembre 2012. Portant les couleurs nationale et européenne, ils lui ont donné l'éclat à la fois de leur jeunesse et de leur volontarisme.


Si la jeunesse incarne par la force des choses l'espoir d'un monde meilleur, elle y oeuvrera le plus efficacement en se détachant de l'illusion qui voudrait que guerres et menaces ne soient plus que faits lointains, désormais sortis de notre Histoire, ne nous concernant plus ou si peu. Le 11 novembre c'est aussi un appel au courage, car il en faut pour regarder et vouloir agir sur les réalités de la vie nationale, européenne et mondiale.

 

Eleves-CVL-2012.jpg

Virginie, Emma, Lise et Yassin

 

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HOMMAGE

 

IN MEMORIAM

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